Bagnols était plus fort

L'OAC quitte la compétition dans la déception, mais sans regret sur la rencontre.

De la déception. C'est bel et bien la déception qui domine après l'élimination des Bleus et Blancs de l'épreuve reine du football français. Décevant Pibarot qui n'a pas soutenu son équipe, comme d'habitude me direz-vous. Décevant dénouement qui met un terme à la courte épopée de l'OAC en coupe de France, comme d'habitude me direz-vous. Pourtant, c'est sans aucun regret que l'OAC quitte la compétition. La meilleure équipe s'est qualifiée, il n'y a rien à redire. Il ne reste donc que le championnat à l'OAC, et la lutte acharnée pour attraper le billet d'accès au CFA2, tandis que Bagnols Pont poursuit l'aventure en Coupe de France. Doit-on y voir un signe ?

Une ambiance décevante

Il est triste de constater que lorsque le public répond présent (en nombre), très souvent l'équipe s'incline. Avec pourtant près de 1000 personnes présentes hier soir, l'ambiance n'a pas été au rendez-vous. Les supporters des deux camps étaient présents, mais la grande majorité du public est restée aphone. Il aura fallu attendre le but bagnolais pour voir se lever le public rhodanien. Sans but côté cévenol, le public alésien est gentiment resté assis. Gentiment. C'était un derby et l'ambiance fut un fiasco.

Bagnols dans le tempo du derby

La première mi-temps aura été rude. Privés de nombreux titulaires, alors que Bagnols Pont affichait complet, l'OAC a subi la domination des visiteurs en première mi-temps. Les meilleures occasions franches (les seules) étaient, hélas, du coté des Rhodaniens. L'OAC n'a pas su trouver la faille dans le système défensif bagnolais et s'exposait aux dangereuses attaques des visiteurs. Il faut être sport et reconnaître que l'adversaire était supérieur à notre équipe qui s'est battue avec ses propres armes, sans jamais baisser les bras. A vrai dire, on ne peut pas reprocher grand chose aux Alésiens. Ils sont juste tombés sur plus fort. Malgré tout, les Cévenols résistent bien en première mi-temps et Bagnols ne parvient pas à tromper la vigilance de Romain Borel. Pourtant c'est passé tout près. Peu avant la fin de la période, une attaque des visiteurs perfore la défense cévenole, Romain Borel sort mais est effacé, et il faudra tout l'effort d'Hervé Reboul pour se jeter et sauver in extremis les cages alésiennes. Ouf, on a eu chaud. Visiblement, ça sera dur, très dur... Faudra t-il attendre les prolongations ? Hélas...

La partie s'équilibre un peu plus mais...

En seconde période, l'OAC pousse un peu plus, rendant la partie grosso modo équilibrée. Bagnols Pont semble moins dangereux qu'en première mi-temps mais cela reste quand même une solide formation. Niveau occasions, l'avantage reste du côté des visiteurs. Leurs attaques sont bien plus dangereuses que celles des Alésiens. La défense emmenée par Johnny Ecker ne laisse aucun espace aux attaquants cévenols. Avec la bonne entrée de Julien Garcia, percutant en attaque, combinée à une légère baisse de régime durant plusieurs minutes des Bagnolais, on sentait que l'OAC pouvait prendre le dessus. Il aurait fallu le soutien du public. C'est beau de rêver. Malgré leurs efforts, les Cévenol'Surfers n'ont pas réussi à réveiller ce stade. Puis ce qui devait arriver... En fin de partie, un coup franc très discutable à l'entrée de la surface pour Bagnols. Pas la peine de siffler Public ! C'est pas des sifflets qu'il faut, c'est des encouragements quand l'équipe en a besoin, quand elle prenait le dessus il y a quelques minutes, c'est trop tard maintenant ! Et comme une bonne leçon pour tous, le coup de grâce arriva. Bagnols tire un coup franc puissant que Romain Borel repousse. L'attaquant adverse sera plus rapide que les défenseurs alésiens. A bout portant, il crucifie tous les espoirs d'épopée en Coupe de France (88e). ALES 0-1 BAGNOLS PONT (Hnini, 88e).

Une véritable malédiction

Malédiction. Comme chaque saison depuis le 1/16e de finale à Pau en 1998, la Coupe de France ne sourit pas à l'OAC. Mais contrairement à l'an passé à Béziers, c'est sans regret qu'Alès quitte la compétition, car il n'y a rien à redire. C'est pourtant cruel et la déception accompagnée de tristesse domine fatalement.

L'appréciation générale d'ALLEZ-ALES.FR

Cette défaite met un terme à la série de 10 rencontres consécutives d'invincibilité. La première défaite en compétition officielle cette saison. Elle a montré les limites du groupe face à un concurrent direct. Cependant, il faut relativiser le fait que l'équipe était loin d'être au complet. Il faudra se remobiliser après cette défaite qui fait mal. Place donc au championnat pour le vrai objectif de la saison, avec pour commencer le déplacement à Narbonne dimanche prochain. La montée, c'est ça qui compte.

La note d'ALLEZ-ALES.FR

6/10
par Allez-Alès.fr dimanche 19 octobre 2008
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