Une équipe solidaire
Paulhan aurait sans doute voulu être la première équipe à faire tomber l'OAC cette saison mais les Cévenols ont fait preuve d'une solidarité exemplaire et d'une grande concentration. Devant une tribune bien garnie (le site officiel de Paulhan évoque le chiffre de 600 personnes), mais sur une pelouse difficile, les deux équipes se sont donc neutralisées comme au match aller. La meilleure défense du championnat (Paulhan) a donc résisté à la meilleure attaque (Alès). Si l'OAC a souffert en première mi-temps, à cause notamment du fort pressing des locaux, la défense cévenole a été solide et efficace. Le quatuor Lasch, Dubos, Ritas et Rodriguez, épaulé par les milieux Andrès et Vidal, a été exemplaire. Sans oublier bien entendu un Borel irréprochable.En seconde période, Alès a posé plus de problèmes à son hôte, en posant plus le jeu et en procédant à des contres plus rapides. A ce jeu là, le quatuor offensif Vincent, Guider, Falaq et Pelletier a été bon mais sans réussite. Faut dire que Paulhan n'est pas la meilleure défense pour rien... C'est en fin de partie que la rencontre aurait pu basculer en faveur de l'OAC, des locaux peut-être fatigués par le pressing et l'énergie fournie et des Alésiens qui ont poussé jusqu'à la fin. La tête sur le dernier corner pour l'OAC passe tout près du poteau héraultais...
Le score nul est équitable. Alès a été solide, les joueurs ont été solidaires et appliqués. C'est un bon résultat pour le club sous les yeux de son président Didier Bilange qui était présent dans les tribunes.
Et la suite ?
Il reste désormais 11 rencontres (12 pour Paulhan mais même en cas de victoire lors de son match en retard, Paulhan ne peut pas rejoindre l'OAC en tête) avant la fin du championnat. Autrement dit rien n'est joué. Loin de là même ! Et nous en savons tristement quelque chose ici. Quelques exemples cruels de ces dernières saisons nous rappellent que tout peut très vite basculer. Souvenons-nous de la rencontre à Sète PCAC, en janvier 2008. Alès, promu, allait s'imposer chez le leader grâce à un doublé de Petitjean en fin de rencontre, et piquait au passage le fauteuil de leader aux Sétois. Quelle rencontre mémorable et pourtant Alès s'était ensuite écroulé et finissait à une honorable 4e place pour un promu.Plus près de nous, les saisons 2009/2010 et 2010/2011 nous rappellent encore plus à quel point le dénouement peut être cruel. Deux fois second à quelques petits points du leader, Alès a toujours manqué de peu cette montée tant attendue. Il est inutile de reparler encore une fois de ce triste Alès 0-1 Clermont de mai 2011, mais il est l'exemple parfait pour insister sur le fait que la saison est loin d'être terminée. Cependant, l'expérience acquise en 10 ans de DH et ces évènements récents peuvent aujourd'hui être un atout, il faut se servir de ces erreurs passées pour ne pas les commettre à nouveau. Plus que 11 rencontres...
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