Des regrets mais... UN GRAND OAC !

Les Bleus & Blancs s'inclinent mais ont livré une superbe prestation en faisant plus que jeu égal avec Ajaccio

Il devient indéniable que Pibarot en demande, en redemande même, et y prend goût. Près de 2500 spectateurs samedi selon Midi-Libre, 2700 selon l'Equipe, pour soutenir cette équipe oacienne qui redonne depuis plusieurs saisons des couleurs au club cévenol. Contre Ajaccio, les Bleus & Blancs sont passés tout près de renouveler le coup de maître de la saison dernière au cours de laquelle ils avaient humiliés les professionnels de l'AC Arles-Avignon (3-0), club de Ligue 2, dans un Pibarot en ébullition. L'exploit était à nouveau à leur portée samedi. Mais un manque de réussite rageant et une maladresse inhabituelle devant les buts corses ont finalement eu raison de la spectaculaire prestation des joueurs de Jean Marie Pasqualetti, qui peuvent certes nouer des regrets, beaucoup de regrets, mais pas de déception. Ils peuvent être fiers (comme le sont leurs supporters) de ce match !

Au Panthéon des grands OAC

Il y a des équipes qui marquent l'histoire d'un club.


Il y a des équipes qui marquent l'histoire d'un club. Comment oublier celle de 1933, la première qui joua en Première Division ? Comment oublier celle de 1948 qui accéda à nouveau à l'élite ? Celle de 1957 championne de Seconde Division ? Et bien entendu celle de 1987 qui échoua de peu aux portes du Parc des Princes après une élimination plus qu'honorable contre le grand Bordeaux d'Aimé Jacquet en demi-finale de la coupe de France ? On n'oubliera pas non plus celle de 2000 qui retrouva le National, avec Sansone, Torres, Akpakoun, Soulas, Chalier, Demirdjian, Basile, Rey ou encore Pasqualetti.

Cette équipe est et restera celle qui retrouva le CFA2 après 10 ans d'enfer dans l'horreur de la DH.


Et il y a celle-là. Celle des Ritas, Borel, Chabassut, Evesque, Favier, Ferreira, Lasch, Guider… Celle qui élimina le Nîmes Olympique, le rival éternel, devant près de 3500 personnes en 2011, avant de tomber face à Monaco devant les caméras d'Eurosport. Ce furent les premiers signes du réveil. Le réveil du stade Pibarot mais aussi du football à Alès, violemment débranché en 2003. Un réveil qui ne serait qu'un début, car l'histoire ne s'arrêterait pas là. Cette équipe est et restera celle qui retrouva le CFA2 après 10 ans d'enfer dans l'horreur de la DH. Celle qui l'an passé renouvela l'exploit d'une inoubliable soirée à Pibarot, comme avant, en étrillant Arles-Avignon (3-0) dans un Pibarot des grands soirs. Et celle qui enfin échoua de peu face à l'AC Ajaccio en signant une prestation digne des grands OAC qui l'ont précédés.

Les anciens supporters qui ont connu les glorieuses soirées de Division 2, et qui retrouvent le chemin de la Prairie, savourent. Enfin !


Le stade Pibarot s'est régalé. Les anciens supporters qui ont connu les glorieuses soirées de Division 2, et qui retrouvent le chemin de la Prairie, savourent. A nouveau. Enfin ! C'est ce genre d'équipe qu'ils veulent voir. C'est ce genre d'équipe dont ils sont fiers et dont ils étaient privés. Samedi, même s'ils ont perdu, les Bleus & Blancs ont confirmé la place marquante qu'ils se sont fait dans l'Histoire de l'OAC. Et ce n'est pas fini. La Coupe de France n'était qu'une aventure, un plaisir, la cerise sur le gâteau. Le gâteau, l'objectif, c'est le CFA. Une nouvelle marche dans la reconquête du club. Et une ligne de plus à ajouter aux belles pages que sont en train d'écrire ces Bleus & Blancs là !

Le stade Pibarot a vibré samedi !
DR. Alès Cévennes. Le stade Pibarot a vibré samedi !
par Allez-Alès.fr lundi 17 novembre 2014
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