L'OAC domine Lattes mais perd contre l'arbitre
Pour fausser les pistes, l'arbitre avait mis un maillot jaune. Mais chassez le naturel il revient au galop, c'est bel et bien un maillot orange qu'il aurait du porter, couleur du jour du club héraultais. Très rapidement, malgré une domination outrageuse des Alésiens devant une pâle équipe qui trompe son monde avec sa flatteuse troisième place, il distribuera des cartons aux Cévenols, et restera de marbre devant les fautes d'anti jeu et les coups bas des visiteurs. Dans les premières minutes, Alès rentre parfaitement dans son match, et se procure de bonnes occasions, dont une tentative de lob de Lapinta qui oblige le gardien à la parade. Alès pousse, Alès domine, Alès devrait l'emporter sans forcer apparemment... Mais cette 26e minute sera un évènement déclencheur dans la dérive du match. Andres est taclé par derrière, mais l'arbitre ne bronche pas. Colère des joueurs, à juste titre, et du public. Les esprits s'échauffent rapidement, tant en tribune que sur le terrain. Dans le début de bagarre qui se déroule au pied de la tribune, l'arbitre expulse Benyahia. Le joueur héraultais, coupable de l'attentat sur Andres, n'aura qu'un jaune... Pour la forme ?
Dès lors le match dégénère mais les Alésiens maintiennent leur domination. D'autres occasions auraient pu faire pencher la balance malgré l'unilatéralité des décisions arbitrales. On a même cru à l'ouverture du score juste avant le repos pour l'OAC, mais la balle est déviée de justesse de la tête par un défenseur lattois, qui sur le coup sauve son gardien parti cueillir des fraises. Les deux équipes sont renvoyées aux vestiaires, et l'arbitre est conspué.
En seconde période, l'OAC subit les vingt premières minutes. Lattes attaque, l'OAC récupère, balance devant et rebelotte, Lattes attaque... Comme ça pendant vingt minutes. Ensuite, les Cévenols reprennent des couleurs et leur domination se fait à nouveau sentir. Entre chaque action, il y a évidemment le petit carton jaune. Mais le courage alésien ne peut pas tout faire. Si les joueurs se sont battus, l'expulsion a déréglé le système de jeu et la fluidité des passes entre les joueurs n'y est plus. Trop brouillons, les Alésiens ne parviennent plus à être dangereux. Et vient un moment où ça craque... Lattes, sur un corner, prend l'avantage. ALES 0-1 LATTES (71e). Gros coup de froid à Pibarot. Bénézet et Pasqualetti tentent ce qu'il fallait faire, avec l'entrée d'un attaquant à la place d'un défenseur. Sur l'action qui suit, Lattes double la mise grâce à un CSC... ALES 0-2 LATTES (83e). La poisse quoi... Saluons au passage le beau geste des joueurs lattois qui auraient cassé des douches dans les vestiaires... Le délégué a fait un rapport, de même que le concierge qui transmettra à la mairie d'Alès. Nul doute que cette dernière transmettra la facture au club héraultais. Ajoutons aussi, la belle phrase de l'arbitre, interpelé à la fin du match par Michel Bénézet :
Quand on prend quatre mois de suspension.... Vive le sport !
L'appréciation générale d'ALLEZ-ALES.FR
On ne peut guère rien reprocher aux joueurs qui ont fait leur match dans un contexte impossible. De même que sur la tactique, l'offensivité était bien perceptible, et le duo d'entraîneur a joué le tout pour le tout en fin de match. Comme l'an passé, Lattes s'impose 2-0 à Pibarot. Mais ce coup-ci, l'arbitrage déplorable et scandaleux a biaisé le résultat, laissant un goût amer et une immense frustration. Le club doit déjà penser à la saison prochaine, car il faudra une équipe solide et ultra compétitive pour enfin accrocher cette montée en CFA2, vu que visiblement en Languedoc Roussillon, le sport n'est pas seul juge des résultats...
La note d'ALLEZ-ALES.FR
6/10
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