Je n'en attends aucune valorisation personnelle. Plus que par le football, je suis passionné par l'économie, le management et les challenges. Celui-là en est un. Je suis né à Alès. J'aime ma ville, et elle doit avoir un club de foot qui fonctionne. Ici, c'est culturel. Je suis là pour ça.
Concernant les problèmes financiers du club, le président de l'OAC prévient :
Il n'y a pas de gros problèmes financiers. Ce n'est pas le Real Madrid. Je connais la situation. Si elle était catastrophique, je ne serais pas venu. 30 000 € de déficit environ. C'est vrai qu'on a puisé dans le fonds de réserve. On va remettre sur les rails l'aspect financier, avec une rigueur budgétaire accrue. On a toujours autant de sponsors à l'OAC, ils croient en nous, mais ils donnent moins. On doit prendre en compte la crise. Je ne serai pas le mécène qui va hyperfinancer le club. Le budget que l'on va présenter sera inférieur à 300 000 €.
Il évoque également son prédécesseur, Jean Michel Baldy (qui a recemment reçu ALLEZ-ALES.FR pour un entretien bilan, qui sera à découvrir prochainement sur ALLEZ-ALES.FR), qu'il décrit comme :
(avoir) fait une part de travail non négligeable. Jean-Michel Baldy a un seul défaut : il est trop passionné. La passion sportive ne doit pas dépasser l'entendement financier. Il est clair que Jean Michel Baldy avait une grande ambition pour le club, sans doute plus proche de l'attente des supporters que la nouvelle ambition officielle du club :
Le club ne doit pas avoir l'ambition, à court terme, de retrouver le National. Le coût du football a explosé depuis l'époque glorieuse de l'OAC. Si on améliore la formation, le niveau de l'équipe première suivra. La qualité de notre travail doit nous amener à grimper de quelques divisions. On a de très bonnes ressources au club, il faut les faire fructifier. Cette saison, on a bien commencé.
José Pasqualetti, de retour à l'OAC !
L'ancien joueur des années glorieuses, devenu par la suite entraîneur de l'OAC, mais aussi de Sedan ou d'Ajaccio, est de retour. D'après Midi Libre, José Pasqualetti sera le conseiller technique et footballistique du président. Didier Bilange évoque aussi dans son projet sportif :Je suis un homme de projet. Ce qui va changer, c'est le management. Un club de foot, c'est une entreprise. On va séparer le décisionnel de l'opérationnel, en resserrant le comité directeur et en créant un conseil d'administration. Je ne serai pas un super-entraîneur, je vais gérer en déléguant. Il faut développer la qualité de notre formation, pour que l'on devienne une référence en terme d'école de football. Je vais nommer des gens qui vont apporter l'expertise.
Concernant son attitude en tant que président, il avertit :
Je ne suis pas un président qui va descendre sur la pelouse. Je ne m'occuperai jamais du recrutement : il y en a qui le feront beaucoup mieux que moi.Enfin, il termine par l'actualité sportive du club :
personnellement, j'attends beaucoup du match de coupe de France, samedi. Ce serait bien de passer quelques tours.... Les supporters le pensent aussi.
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