Bilange: "Ce serait plus facile en CFA2"

Une interview du président de l'OAC Didier Bilange est à découvrir aujourd'hui dans les colonnes du quotidien Midi-Libre. Dans cette interview, le président revient sur la seconde place de l'OAC à l'issue du championnat de Division d'Honneur, et sur l'éventualité d'une montée en CFA2 :

A chaud, quel bilan tirez-vous de cette 2e place acquise de haute lutte en DH ? Le bilan est très positif. On ne pensait pas jouer les premiers rôles. A mon arrivée, la priorité était financière. Nos soucis ont été bien expliqués aux joueurs, qui les ont compris. Ils ont montré qu'ils étaient intelligents. Ils ont répondu avec la même rigueur sur le terrain, avec l'esprit club. Certains m'ont même remercié pour notre gestion juste et, dans le vestiaire, ils m'ont dédié la victoire contre Perpignan (7-1). Ça fait plaisir. L'OAC a réalisé sa meilleure saison depuis sa rétrogradation de National, en 2003.

Désormais, croyez-vous en la montée en CFA2 ? C'est plus qu'aléatoire, puisque ça ne dépend plus de nous. Avec 28 pts, je nous aurais donné 90% de chances de monter. Comme La Clermontaise a fini 6e, avec 27 pts, ce sera plus compliqué. Aujourd'hui, on a une chance sur 3,5 de monter.

Équilibrer un budget de 300 000 € a été compliqué en DH. Qu'en serait-il des possibilités financières du club en cas d'accession en CFA2 ? On a déjà beaucoup d'engagements de sponsors en cas de montée. Le CFA2, c'est le niveau national. Médiatiquement, en terme de retombée, c'est un plus pour nos partenaires. En fait, financièrement, ce serait plus facile en CFA2. On partirait sur un budget raisonnable de 450 000 €. En revanche, si l'on reste en DH, on sera encore plus rigoureux, avec un budget peut-être inférieur à 300 000 €. Ce qui ne nous empêchera pas de s'organiser pour jouer les premiers rôles.

Des rumeurs annoncent le départ d'André Basile et de José Carrascosa. Qu'en est-il ? Oui, j'ai aussi entendu ça... Pour l'heure, tout est ouvert, rien n'est arrêté. Plusieurs projets sont à l'étude. Ma politique, c'est de tout remettre en question chaque année, y compris au sein du comité directeur. Je ne crois pas à l'adage "on ne change pas une équipe qui gagne". Il n'y a pas de règles. On a déjà eu des demandes extérieures d'entraîneur que l'on a refoulées. Si c'est nécessaire, je préfère trouver des ressources à l'intérieur du club.

Source : Midilibre.com

Lien direct vers l'interview : Le bilan du président
par Allez-Alès.fr mardi 18 mai 2010
Vous devez être connecté pour aimer 0 personne aime ce contenu

Commentaires

Il n'y a pas de commentaire pour l'instant.

Postez un commentaire

Vous devez posséder un compte sur Allez-Alès.fr et être connecté pour continuer.

Connexion Connexion Créer un compte