Après la première victoire en championnat depuis des mois à Toulon la semaine dernière, voilà enfin la première victoire à domicile depuis fin septembre ! Pour l’honneur et pour le moral comme on dit. Seulement ? A y regarder de plus près, cette série en cours de désormais deux victoires consécutives (ce qui n’était plus arrivé depuis les 5e et 6e journées) réveille deux sentiments antagonistes après des semaines d’indifférence résignée.
Un infime espoir ?
Si mathématiquement Alès reste en course, la perspective d’un maintien sportif à l’issue des trois journées restantes relèverait d’un miracle. Pour autant, l’analyse des confrontations des équipes classées devant et toujours mathématiquement « accessibles » telles que Fréjus, Toulon et Andrézieux (30 points), Thonon (27 points) et Chamalières (25 points) nous incite un peu aux calculs… Fréjus et Toulon s’affrontent lors de la prochaine journée, ce qui pourrait mettre hors de de portée une des deux équipes même en cas de victoire d’Alès à… Chamalières.
La septième place est déjà condamnée, la huitième et la neuvième le seront vraisemblablement aussi. Alès qui affrontera Chamalières pour gagner une place de plus au classement, et grimper à la onzième place en cas de victoire. S’il est peu probable d’entrevoir un repêchage en étant onzième (il faudrait alors au moins six rétrogradations administratives et/ou fusions si Alès finissait meilleur onzième des quatre groupes ou neuf rétrogradations administratives et/ou fusions si Alès finissait plus mauvais onzième des quatre groupes). Compliqué.
Mais la dixième place en revanche peut laisser place à cet infime espoir. Finir meilleur dixième nécessiterait seulement deux rétrogradations administratives, finir plus mauvais dixième en nécessiterait cinq. On peut se permettre d’espérer si et seulement si Alès gagne ses trois prochains matchs, chez le onzième Chamalières (25 points), à domicile contre le quatorzième et dernier Toulouse (11 points) et enfin chez le treizième Bourgoin (20 points) et déjà sportivement relégué. Et que bien sur Thonon marque le pas dans un calendrier plus défavorable sur le papier (déplacement à Grasse, réception d’Aubagne et déplacement à Cannes…). On ne compte pas Chamalières puisque prochain adversaire de l’OAC et donc conditionné à une victoire des Bleus & Blancs qui passeraient devant dans ce cas de figure.
D’immenses regrets
Une fois qu’on a fait le point sur la situation, le sentiment antagoniste est bel et bien les profonds regrets qu’elle suscite. Ça va se jouer à rien. Et le maintien sportif sera perdu pour une poignée de points. Tellement rageant. Quand on voit en effet le niveau proposé de Toulon et Fréjus qui devraient se maintenir sportivement, on se dit que notre équipe avait la place de jouer le milieu de tableau sans guère plus que ce qu’elle a proposé samedi dernier à Toulon et ce samedi à Pibarot.
La série interminable de matchs sans victoire, les pénaltys manqués, les buts refusés, les non matchs à Grasse, Cannes ou contre Toulon à domicile au match aller sont d’autant de regrets rageants cumulés qui sautent aux yeux aujourd’hui.
Le déclic a eu lieu, mais hélas trop tard. Toutefois, si les regrets sont bien présents, l’infime espoir du repêchage en cas de dixième place doit être le leitmotiv des trois dernières finales à disputer. Pour l’honneur, et peut-être, peut-être… pour plus ?






par Allez-Alès.fr

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